J’ai découvert ce livre par une collègue psychomotricienne qui m’est très chère, je suis touchée par son travail qui enrichit mes réflexions et ma pratique sur la prise en charge précoce des bébés et de ses familles.
Émaillé d’exemples concrets, cet ouvrage accessible propose une théorie de l’étayage psychomoteur à tous ceux qui ont la tâche délicate d’aider les enfants à grandir et à se développer.
Voici un passage que j’ai lu plusieurs fois et que je trouve très intéressant :
« Un des besoins fondamentaux de l’être humain est la cohérence psychocorporelle et interactionnelle. Pouvoir mettre soi-même des mots sur ce que l’on ressent et trouver des correspondances entre ce que l’on éprouve et ce qu’en dit l’autre sont deux générateurs de détente et d’appétit vital. »
Effectivement dans ma pratique je rencontre souvent un décalage entre les signes du bébé et les mots que les adultes portent dessous. Ceci n’est pas dû à une mauvaise volonté mais peut être serait source d’un manque de connaissance sur le vécu propre chez eux. Travailler avec les parents sur l’observation des signes de son bébé et sur les mots que l’on utilise pour décrire son ressenti fait partie maintenant des choses auxquelles je suis attentive car sinon le lien se tisse sur un décalage entre ce qu’éprouve le bébé et ce qu’il entende dire sur lui devenant source d’insécurité et d’instabilité.
Bone lecture !
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